À la cour de François Ier, un nom résonne encore dans l’histoire : Triboulet, célèbre bouffon du roi, connu pour son humour acerbe et sa vivacité d’esprit. Mais derrière son rôle de comédien se cache une incroyable anecdote, preuve que parfois, les mots peuvent sauver une vie.
Né Nicolas Ferrial, dit « Le Févrial », Triboulet est un personnage clé de la cour royale française sous Louis XII et François Ier. En 1536, après une plaisanterie jugée déplacée sur une maîtresse royale, il fut condamné à mort. Cependant, le roi, dans un geste empreint d’ironie, lui offrit de choisir sa manière de mourir.
Sans perdre son calme, Triboulet rétorqua :
« Bon sire, par sainte Nitouche et saint Pansard, patrons de la folie, je demande à mourir de vieillesse. »
La réplique laissa François Ier interdit. Pris entre l’humour et l’intelligence de cette réponse, il commua la peine en simple bannissement. Une preuve que dans un univers où l’apparence et la faveur royale régnaient, la ruse pouvait offrir une échappatoire.
Cependant, l’histoire se complexifie. Certains historiens pensent qu’il y aurait eu deux bouffons successifs portant le nom de Triboulet. Ces derniers sont parfois confondus avec un autre bouffon célèbre, ayant servi à la cour de René d’Anjou. Une confusion qui illustre l’importance, mais aussi l’éphémère célébrité des amuseurs publics dans les cours royales européennes.
Quel rôle jouaient réellement ces figures marginales dans l’équilibre politique et social des cours royales ? La légende de Triboulet rappelle que même ceux en marge de la société pouvaient marquer l’Histoire.
Et vous, que pensez-vous de cette anecdote sur Triboulet ?