Sous-titre : La version « végane » de Nutella débarque en France et soulève déjà de nombreuses questions.
Ce mercredi marque l’arrivée d’un nouveau produit sur les rayons des supermarchés français. Ferrero, le géant italien de l’agroalimentaire, lance en effet son « Nutella Plant Based », une version végane de sa célèbre pâte à tartiner. Mais la formule de ce nouveau produit ne convainc pas tout le monde et provoque déjà une controverse.
Le Nutella Végane : Qu’est-ce qui Change ?
Depuis sa création en 1964, le Nutella est devenu une icône mondiale des petits-déjeuners et goûters. Fabriqué à base de noisettes, de cacao et de lait écrémé, la pâte à tartiner a su s’imposer comme un produit incontournable. Pour répondre à la demande croissante de produits végans, Ferrero a décidé de créer une version sans produits d’origine animale. Le « Nutella Plant Based », lancé à l’occasion du 60e anniversaire de la marque, sera disponible en France, mais aussi en Belgique et en Italie.
La particularité de cette nouvelle version réside dans la substitution du lait écrémé en poudre par des ingrédients végétaux tels que les pois chiches et le sirop de riz. Selon Ferrero, ce choix vise à attirer les consommateurs qui privilégient les régimes végans et végétariens, et à offrir une alternative sans produits d’origine animale. « Le goût unique et la texture onctueuse restent inchangés », affirme Thomas Chatenier, président de Nutella, dans une interview au Figaro.
Des Ingrédients Toujours Controversés : Pourquoi l’Huile de Palme Divise ?
Malgré l’absence de lait écrémé dans la nouvelle recette, certains ingrédients présents dans le Nutella classique se retrouvent également dans cette version végane, notamment l’huile de palme. Ce composant est souvent critiqué pour son impact environnemental et sur la santé. L’huile de palme est l’un des ingrédients les plus controversés de l’industrie alimentaire. Non seulement elle est associée à l’augmentation du mauvais cholestérol, mais sa production est également responsable de la déforestation mondiale, notamment entre 1990 et 2008, où elle a contribué à 2,3 % de la perte de forêts.
Les organisations de défense de l’environnement, ainsi que de nombreux consommateurs, se montrent sceptiques quant à l’utilisation de cet ingrédient dans une pâte à tartiner se voulant plus éthique. La question se pose donc : peut-on vraiment parler d’un produit « durable » quand son impact écologique reste si lourd ?