Le maire de Fréjus, David Rachline, se trouve au centre d’une polémique après la parution d’un livre d’enquête alléguant sa participation à la « mafia varoise de Marine Le Pen ». Les accusations incluent des enveloppes d’argent liquide, des marchés publics truqués, et des comportements inappropriés lors de soirées. Malgré cela, le Rassemblement National (RN) maintient son soutien.
L’auteur du livre, intitulé « Les Rapaces », met en lumière le train de vie du maire, dénonçant des pratiques financières douteuses et des relations troubles avec un entrepreneur local dans l’attribution des marchés publics. Ces allégations ébranlent l’image d’exemplarité que le parti tente de véhiculer.
Dans une réaction immédiate, Sébastien Chenu, vice-président du RN, défend ardemment David Rachline, soulignant la confiance des électeurs envers le maire. Jean-Philippe Tanguy, député, renforce cette position en affirmant qu’il n’y a aucune raison de douter de l’intégrité de Rachline.
Le livre expose également des relations politiques entre David Rachline et des responsables locaux des Républicains, suscitant des interrogations sur d’éventuelles ententes politiques au-delà des lignes partisanes.
L’affaire prend une tournure judiciaire avec une plainte en diffamation déposée par l’avocat de David Rachline. Cependant, l’impact politique de cette controverse sur le RN reste incertain. Marine Le Pen, bien que minimisant l’affaire, accorde sa confiance au maire, soulignant le principe de présomption d’innocence.
L’avenir politique de David Rachline, figure montante du parti, est désormais en jeu. La question de savoir si le RN continuera à le soutenir reste ouverte, créant une tension au sein du parti d’extrême droite.